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Interview  de Galie Wep, par Nicolas Gauthier, éditeur.



"La fleur aux pinceaux en corolle. C’est ainsi que j’ai découvert Galie Wep.


Pas une peinture, mais une photo d’elle avec ses pinceaux dans les cheveux sur sa page Facebook. Une image expressive, une photo qui donne une humeur, qui diffuse des senteurs et vous donnent envie de découvrir ses œuvres.


Avant de visiter justement ces dernières, je vous invite dans la création d’un tableau à sensations qui peint le portrait de cette auteure colorée qu’est Galie Wep !


Suivez le guide..."

·        .        NG : si tu devais nous peindre ton parcours, quel tableau verrions-nous ?
·         GW : Oulaaaaaaaaaaah ! Une chose est sûre, il serait à la limite de l’inclassable !  Certainement surréaliste, avec une mise en page et des proportions sans aucune hiérarchie, et on pourrait l’intituler « The Big Mess » (le grand bazar en français). Ça me donne d’ailleurs une idée de création, tiens !
Plus sérieusement, on ne va pas démarrer de suite ainsi, sinon nous allons faire fuir les internautes (rieuse).

Je peins à l’huile depuis mes 13 ans, la jolie rencontre avec un fleuriste, aussi passionné de pinceaux que de plantes, qui est devenu mon 1er « prof ».
Dans les années qui ont suivies, j’ai donc forcément orienté mes études en fonction de cette passion : un bac arts appliqués et une licence d’histoire de l’art, plus tard, m’ont permis de développer d’autres techniques, malheureusement au détriment de ma matière de prédilection ; l’huile que j’ai abandonnée quelque temps.
La vie étant farceuse, les ventres ayant besoin d’être remplis régulièrement, la voie professionnelle que j’avais tracée durant mes études a quelque peu (voir beaucoup) dérivée de son objectif 1er. La peinture est donc restée qu’une passion pendant plusieurs années, un hobbit nécessaire à mon épanouissement vers lequel je revenais régulièrement sans vraiment m’atteler à la tâche.
Jusqu’à il y a 2 ans où, au fil des rencontres et de la confiance que certaines personnes ont placée en moi, de beaux projets artistiques ont commencé à voir le jour. L’illustration est donc apparue dans ma vie, par à-coups, par coup de cœur. Et le besoin, de dessiner et de peindre, chaque jour fut grandissant au point de vouloir réellement en faire un métier et chercher le chemin qui me ramènerait vers ma voie.

·         NG : tu me disais que tu ne te sentais ni peintre ni illustratrice, mais artiste. Qu’est-ce qu’un artiste ? Et quelle artiste es-tu ?
·         GW : Je te disais effectivement que je ne me sens ni peintre, ni illustratrice, donc s’il y avait un mot à choisir effectivement ce serait artiste. Mais quel vilain mot ! plein d’autosuffisance !  Alors si tu veux mon avis je ne le suis pas non plus :P
Dans ce cas, que suis-je ? Bah je n’en sais rien ! Je suis là, c’est pour moi l’essentiel !
Je suis là, pour les projets artistiques qui me tiennent à cœur, en ce moment je travaille sur 2 projets d’illustration pour 2 livres à paraitre dans 2 domaines totalement différents, un recueil de poème et un livre pour enfants.
En même temps je travaille sur mes projets perso :
- l’aventure de Fées-Reezz, des petites fées qui vont être déclinées sur différents supports de décoration de chambre d’enfants (entre autre)
-et mes toiles, bien plus personnelles, celles dans lesquelles je lâche le plus de moi…

·         NG : que penses-tu de cette citation de Picasso : « Un tableau ne vit que par celui qui le regarde. » ?
·         GW : Question intéressante !  En un sens je suis on ne peut plus d’accord. Pour avoir fait, en visiteur, des centaines d’expo (bien moins en temps qu’exposant pour le moment), avec des amis d’horizons différents, il est vrai que c’est l’œil et l’âme de celui qui regarde, qui donne au final sa valeur à une œuvre. Ce regard sera totalement subjectif et chacun sera ou non touché à sa manière. Je suis très loin de penser, même si j’ai fait des études d’histoire de l’art, qu’il faille être initié à celui-ci pour le comprendre ou s’en émouvoir.
Mais je pense également qu’une œuvre grandit et donc vit également dans les mains, les yeux et les sens de son créateur, il y a des toiles qui m’ont tellement touchée à leur création que je suis encore aujourd’hui incapable de les finir, des toiles « thérapie » en quelque sorte, d’autres que je me sens incapable de vendre, car bien trop personnelles… Le moment que je passe face à ma toile quand je peins est un moment entre elle et moi. Je lui parle, l’insulte même parfois. Elle est capable de m’énerver comme de m’aider à me recentrer, alors dans ce sens forcément je ne peux pas dire que le tableau ne vit pas, même si jamais aucun autre regard que le mien ne se posera dessus.

·         NG : quand je regarde un tableau, n’importe lequel, la première chose qui me questionne est le lien entre l’artiste remuant qui créé physiquement l’œuvre (qui sent la peinture, touche les textures, écoute les pinceaux-crayons-tissus glisser ou frotter sur la toile ou la feuille) et le visiteur immobile qui aura ses émotions comme seul ressenti physique. Je trouve le contraste saisissant. Peux-tu nous dire quel est ton rapport aux sens quand tu peints ?
·         GW : Tout dépend déjà s’il s’agit d’une commande ou d’une création, forcement la mise en condition est différente et la valeur ajoutée n’est pas la même selon qu’on produit sous les directives d’un autre ou suivant ce que j’appellerai l’instinct. Les petites créations ou illustrations sont des moments de détente, un espace propre, et un esprit vide me suffisent généralement à entrer dans la bulle de calme nécessaire à la création.
Par contre, lorsque je peins plus « pour moi », le processus est plus complexe et j’ai besoin de faire appel à plus de sens.  Du coup il y a là vraiment une mise en condition pour construire ma bulle… 1er mot d’ordre pas de morpion aux alentours. De la musique et un verre de vin à coté c’est l’idéal. Ce rapport avec la peinture est bien plus passionnel… J’oscille sur un fil comme dans une relation amoureuse en fait. Je rate et je détruis. Je mets de coté par énervement, frustration, lassitude, perfectionnisme déçu…  Ce n’est pas facile, dans ce rapport, d’apprendre à mettre son travail à la poubelle.
Souvent dans le processus même de la création, je suis tellement ailleurs que je ne remarque même pas que je suis à la limite du body-painting tellement je m’en mets de partout. L’image des pinceaux dans les cheveux n’est pas très loin de la réalité car dans les faits j’en ai en attente posés un peu partout : entre les doigts de la main gauche, derrière les oreilles, 2 ou 3 pincés entre les lèvres… Et comme, souvent les pinceaux ne suffisent pas, je retouche avec les doigts. J’aime ce rapport à la matière, j’aurais adoré approfondir la sculpture, peut-être plus tard, mais l’idée d’être en contact avec les choses est importante pour moi.
Souvent, si j’arrête une session de travail et me retrouve toute propre devant le miroir, il y a peu de chance que je sois satisfaite de la session.


·         NG : On ne peut pas parler des sens sans que je te demande ce qui te nourrit artistiquement. As-tu des sujets de prédilection dans tes œuvres et/ou dans les œuvres que tu aimes (tous arts confondus) ?
·        GW : Je n’ai pas de sujet de prédilection, mais je travaille beaucoup en série. Souvent, quand un sujet m’interpelle, je le décline sur plusieurs toiles avant de passer à autre chose. Par exemple, en ce moment, j’alterne celle des Fées-reezz avec 2 autres séries, des pin-up aux couleurs un peu pop et une série sur « la petite mort » que j’avais laissées en suspens.
En ce qui concerne l’œuvre des autres, j’avoue apprécier le rapport au corps, j’apprécie beaucoup les artistes capables de le mettre en valeur quelque soit la beauté (ou les canons de beauté) du sujet travaillé, ces artistes capables de retranscrire à la perfection les expressions d’un visage, d’un regard, d’un sentiment ou d’une émotion. J’ai beaucoup plus d’admiration pour l’artiste/artisan maitrisant un certain savoir faire que pour celui qui va réalisé une performance juste pour dire d’étaler de la matière…
Au final, ta question amène également réflexion sur les autres formes d’art, et je me rends compte, sans jamais réellement me l’être posée avant, qu’il y va de même avec la musique, domaine dans lequel j’ai des gout très éclectiques, mais pour lequel j’attache également une grande importance au savoir faire ; lors d’un concert, j’adore passer des heures à regarder les mains et doigts du guitariste ou du bassiste courir le long de son instrument, la dextérité me passionne… Question lecture, j’admire les gens capables d’utiliser les mots justes afin de véhiculer une émotion, même si j’aime certains classiques de la littérature, même si j’aime les belles tournures musicales que prennent les mots, je n’aime pas ce que j’appellerai bêtement de l’étalage de vocabulaire…

·         NG : quelles sont les artistes et/ou les expositions qui t’ont le plus marquée ou qui t’ont le plus influencée ?
·         GW : L’année qui a précédé mes débuts à l’huile, j’avais donc 12 ans, avec l’école ou le centre de loisir je ne sais plus, nous avions fait une visite du Louvre, et je me rappelle une très forte émotion face au 4 mètres par 7 qu’est « Le Radeau de la Méduse » de Géricault… Cette œuvre et ses corps m’ont toujours fascinée, aujourd’hui encore l’émotion reste la même…
Sinon en vrac et en tout sens : les impressionnistes en général, mais aussi Caravage, Brueghel, Bacon, Khalo, Borremans, Banksy, Anette Messager, Laurie Lipton, Conor Harrington,  Robert McGinnis, les illustrations de Nicoletta Ceccoli, Scott Rohlfs, Gabriel Moreno, Laure Phelipon... Je suis également une grande fan de Juanjo Guarnido et de la série des Blacksad. Sinon, plus jeune, j’adorais les comics et admirais des dessinateurs comme Michael Turner et Marc Silvestri… 
Bref de quoi être influencée par de multiples cultures… Mais il est dur de tout citer sur l’instant, ces noms ne sont donc qu’un choix parmi tout ce qui m’est venu en tête sur le moment.
  


·         NG : quelle serait, pour tes œuvres, l’exposition idéale ? Comment l’imagines-tu ?
·         GW : Ah ! Voila une question intéressante, puisqu’elle me permet d’évoquer une idée qui me tiens à cœur et que j’aimerai réaliser dans un avenir pas trop lointain… Exposer au milieu d’un melting pot d’Artistes en tout genre, pouvoir réunir dans un même lieu, mes copains musiciens, poètes, chanteurs, écrivains, chefs cuisiniers et créateurs en tout genre, le temps d’une journée, une grande foire de l’art et du n’importe quoi… Même si l’idée en est seulement qu’au stade de l’ébauche, j’espère pouvoir réaliser cela un jour.

·         NG : je pense que chez un artiste, la force de l’inspiration ou pulsion créatrice vient du plus profond de l’être, d’une faille ou d’une cassure chez l’individu. Je sais qu’il s’agit d’un sujet très personnel, mais accepterais-tu de nous dire d’où jaillit ta pulsion créatrice selon toi ?
·         GW : Je ne me rappelle pas de faits datant de l’enfance qui justifieraient ce besoin de créer, toute petite j’étais même assez mauvaise en dessin il me semble…
En y réfléchissant sérieusement ; à vrai dire je n’en sais rien, je ne suis pas de ceux qui ont besoin de souffrir pour créer, je peux être totalement motivée par l’idée de passer des journées sur un projet, que ma vie personnelle soit épanouie ou non Mais, pour être sincère, au plus profond du gouffre généralement rien de bon ne sort, ou alors rien de montrable/partageable car bien trop personnel. Je n’exhibe pas mes créations les plus intimes, je les range, les remise, elles ont fait leur office, elles ont eu leur effet thérapeutique.

·         NG : quand tu fais une illustration, te voilà face à une œuvre déjà créée le plus souvent, un texte par exemple. Comment abordes-tu ce rôle ? Ne te sens-tu pas amputée d’une certaine liberté ?
·         GW : Sur ce point effectivement j’aime qu’on me laisse un peu de liberté, je pense que je n’accepterais pas un commanditaire trop dirigiste. Forcément, une idée, une vision de la chose existe souvent dans l’esprit de celui qui, par les mots, a créé un univers, mais tout est histoire de collaboration il me semble, et bien sur il faut que le projet me plaise ou excite ma curiosité, que ce soit par le sujet, le mode de réalisation, ou le challenge personnel… J’ai cette tendance à me proposer pour des projets même s’ils sont voués à na pas voir le jour, mais à l’inverse je garde en réserve le pouvoir du « NON ».


·         NG : faut-il nécessairement que l’œuvre illustrée par tes soins te parle et te plaise ?
·         GW : Même si ce n’est pas dans son intégralité, oui, il faut qu’elle ait un attrait certain, sinon ça devient de la peinture « ennui », ce que je ne veux envisager !

·         NG : si tu devais nous dresser ton portrait avec autodérision, quel serait-il ?


·         GW : Pour cette dernière question je me réserve le droit de te répondre du pinceau si tu me le permets, j’en ai bien une idée mais elle passe par le visuel, on se retrouve donc rapidement sur les pages de ce blog ;)



Merci à toi, Nicolas, pour cette interview 
  qui m’aura permis d’apprendre encore 
des choses sur moi-même 
en les posant (pour changer) avec des mots…





Vous pouvez retrouver l’actualité de Nicolas Gauthier, 
éditeur à Curieuses Editions, 

sur le site de cette jeune maison d’édition :

www.curieuseseditions.fr 







 

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